Rien ne s’oppose à la nuit Delphine de Vigan

poster_136846

Version romancée d’un récit de vie. Comment aurais-je pu ne pas aimer ? Sentiment de revivre mes heures d’entretiens avec mes précédentes rencontres, du moins en partie : joies et blessures de l’enfance, liens qui unissent une fratrie, souvenirs que laissent les parents, les grands-parents… Mais, il est question ici du récit de la mère de la narratrice. Le début commence par la fin, c’est déstabilisant mais d’emblée prenant. Voyage au cœur de la mémoire familiale éblouissant. J’ai beaucoup aimé, mon livre préféré (ex-aequo avec La Liste de mes envies) sur cette page !

Je vais mieux David Foenkinos

Le narrateur en a plein le dos… Il se réveille un matin avec une terrible douleur au dos. Il va en chercher la cause, tenter de se soigner… jusqu’à « enquêter » plus subtilement sur l’origine de ce mal qui s’avère finalement un mal être. Entre Journal d’un corps et Je vais mieux, mes lectures, ces derniers temps, m’ont entraînée vers le langage du corps (et c’est sans parler des 50 nuances, un tout autre langage celui-là). Les critiques sont partagées, mais pour ma part j’ai accroché, pour moi c’est un auteur à suivre… Consciemment ou non il nous invite ici à réfléchir sur la maladie et le lien étroit qui nous unit à notre corps.

La Nostalgie heureuse Amélie Nothomb

Natsukashii en japonais. J’aime et je déteste Amélie Nothomb depuis le début, c’est antithétique je sais, mais le titre de son dernier roman est bien un oxymore (lointain souvenir de cours sur les figures de style). J’ai tout lu d’elle, du moins je crois. J’attends avec impatience fin août chaque année, période à laquelle elle sort systématiquement son dernier roman. Cette fois, c’est une autobiographie. Après Stupeur et tremblements et Métaphysique des tubes (j’adore son autobiographie de 0 à 3 ans), Elle repart sur les traces de son passé au Japon, mais c’est un voyage récent cette fois, qui lui permet de retrouver son ancienne nounou, son premier amour, de voir ce qu’il reste de Fukushima… Pas mon préféré, loin de là, mais toujours le même plaisir malgré tout ! Drôle, triste, absurde mais toujours trop court…

La Liste de mes envies de Grégoire Delacourt

Auteur du coin (Valenciennes) et véritable succès de librairie. Roman très court, il se lit vite, trop vite. J’en avais eu de bons échos, si bien que je l’ai offert à quelques-uns de mes proches, avant même de l’avoir dévoré ! Merci d’ailleurs à ma grande copine Cécile de me l’avoir prêté. L’histoire en quelques mots : Jocelyne, mercière à Arras, vit modestement jusqu’au jour où elle gagne à l’euro million, une nouvelle qui la déconcerte plus qu’elle ne la ravit ! La plume est soignée mais fluide, c’est drôle, touchant et le lecteur s’interroge alors sur la définition du mot bonheur.

4 nouvelles critiques très personnelles de mes dernières lectures

Partager cet article